Blague (tirée par les cheveux)

Un homme, qui au fil des années s’est fait une place confortable, se retourne un jour sur sa vie.
Il se souvient de son père qui était pauvre, mais qui l’avait entouré de son affection et qu’il vénérait.
Son père aimait les courses de chevaux. C’était un joueur impénitent.

Sur son lit de mort, son père lui avait confié qu’il n’avait qu’un seul regret dans sa vie, celui de ne jamais avoir acheté un cheval de course.
L’homme, les larmes aux yeux, décide, en mémoire de son père, d’acheter un cheval de course. Il part donc dans un hara et achète un magnifique pur-sang.
Heureux de son acquisition, il l’engage dans une course et il se décide à le monter lui-même.

Au départ de la course sa superbe monture prend rapidement cinq longueurs d’avance. A la moitié de la course il a dix longueurs d’avance, l’homme jubile.
Et patatra… à 200 m de la ligne, le cheval tombe raide mort sous son cavalier.
La foule consternée applaudit l’homme, complètement effondré par la situation.
Il n’est pas triste à cause de son cheval, c’est à son père qu’il pense…

Son père lui disait toujours « si tu tombes de cheval, il faut tout de suite remonter ».
L’homme se décide donc à acheter un nouveau cheval, lui aussi superbe. Il l’engage immédiatement dans une course.

Là encore, le départ est superbe, le cheval survole ses adversaires, à 200 m de la ligne il a douze longueurs d’avance et semble au mieux. A 50 m de la ligne, le cheval, souffle coupé, s’écroule, arrêté net par une fracture de la jambe. Ne supportant pas la souffrance de son cheval, l’homme est obligé de l’achever.

Accablé par le sort, l’homme se dit qu’il est maudit et il décide d’aller voir une voyante.
Cette dernière lui dit qu’il ne pourra gagner une course qu’avec un « cheval vert ».
L’homme, doutant de la santé mentale de la voyante, part se balader en voiture et soudain, en pleine campagne, que voit-il ? Un cheval vert dans un pré….
Il s’arrête et va voir le paysan du coin pour lui acheter son cheval.

L’homme propose beaucoup d’argent, et le paysan accepte mais avant de partir il lui dit :
– « En fait ce n’est pas un cheval, c’est un âne. »
– « Ca c’est pas grave » et l’homme s’en va avec son âne.
Le paysan le rattrappe pour lui dire : « Et il s’appelle Pédro. »

L’homme l’engage dans une course. On peut imaginer les rires de la foule à la vue du couple insolite.
La course démarre et Pédro se trouve distancé immédiatement.
A la moitié de la course, il a déjà 20 longueurs de retard et tout semble perdu.
Mais tout à coup, l’homme sent sa frèle monture augmenter la cadence et Pédro rattrape les autres.
A 25 mètres de la ligne, il est revenu au même niveau que le premier et il passe la ligne avec une tête d’avance.

MORALITE : Contre la chute des chevaux, utilisez : PEDRO L’ANE VERT.